Culture Care #10 – Notre santé mentale en danger

La santé mentale : on en parle ?

« Prendre soin de soi n’est pas une forme d’égoïsme. C’est un acte essentiel d’auto-préservation. Et cette auto-préservation est un acte militant. » — Audre Lorde

Avant de commencer…

Si vous lisez ces lignes, c’est peut-être que ce sujet vous touche. Directement ou indirectement. Parce que vous avez traversé une période difficile. Parce que vous voyez des signaux autour de vous. Parce que vous sentez que le système actuel fatigue les corps, les esprits, les équipes.

Cette newsletter est pour vous. Pour ouvrir, comprendre, nommer, agir. Sans dramatiser. Sans minimiser. Avec lucidité, espoir et engagement.

La santé mentale : on en parle ?

Maintenant, oui, on commence à en parler. Enfin ! Fini le tabou. Le sujet s’affiche partout.

Et pour cause : la santé mentale est devenue une cause nationale. Ce n’est plus un petit problème personnel à gérer dans l’ombre. C’est un sujet de société. Un enjeu collectif. Un signal.

Mais alors, qu’est-ce qu’on attend pour prendre le sujet à bras le corps ?

Pourquoi les budgets de prévention santé, de bien-être et de formation en gestion du stress sont-ils si bas dans les entreprises, alors que les chiffres de burnout explosent ?

Pourquoi les jeunes, grandement touchés par des problèmes de santé mentale et de solitude, ne sont-ils pas plus soutenus, plus sensibilisés, formés dans leurs études sur les sujets du prendre soin, de la gestion du stress ?

La bonne nouvelle : c’est que nous sommes de plus en plus nombreux à en parler, à agir et à accompagner les institutions, écoles et entreprises sur ces sujets.

Alors oui, c’est long, c’est rageant, je suis souvent en colère de voir quel point l’écologie – personnelle et planétaire – n’est pas suffisamment priorisée, mais je décide de continuer à avancer et faire ma part avec ceux qui veulent faire bouger les lignes, en commençant par prendre soin d’eux et leur écosystème.

Quelques chiffres qui parlent fort (et qui font froid dans le dos)

2,5 millions de personnes sont en état de burnout en France en 2024 (dont plus de 800 000 en burnout sévère — source : Baromètre Empreinte Humaine)

1 salarié sur 2 se dit en détresse psychologique

1 cadre sur 3 envisage un arrêt ou une reconversion

Les arrêts maladie pour cause de santé mentale ont explosé de +30 % en 3 ans

La solitude touche 1 jeune sur 5… même en entreprise

Ce n’est plus un épiphénomène. C’est un malaise collectif. Et un message. Que quelque chose ne va plus dans nos façons de vivre, de produire, de nous organiser.

Zoom — Santé mentale : de quoi parle-t-on, au juste ?

La santé mentale, ce n’est pas seulement l’absence de trouble. C’est la capacité à ressentir, penser, interagir, faire face à la vie. Elle englobe :

·       la santé psychique (nos pensées),

·       la santé émotionnelle (nos ressentis),

·       la santé relationnelle (nos liens aux autres).

C’est un équilibre vivant. Fragile parfois. Et c’est normal.

Mais concrètement, de quoi parle-t-on ? Voici quelques-uns des troubles de santé mentale les plus fréquents :

• • Les troubles anxieux : attaques de panique, anxiété généralisée, phobies, trouble obsessionnel-compulsif (TOC)…

• • La dépression : fatigue, perte d’intérêt, ralentissement, troubles du sommeil ou de l’appétit, idées noires…

• • Le stress post-traumatique : état de tension chronique suite à un choc, un harcèlement, une agression…

• • Les troubles du sommeil : insomnie, réveils fréquents, fatigue persistante, impact sur la concentration…

• • Les troubles du comportement alimentaire ou les addictions : souvent liés à un mal-être psychique profond.

• • Le burnout, ou épuisement professionnel, résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été correctement géré. Il peut être accompagné de dépression mais pas systématiquement.

Selon Santé Publique France, 1 personne sur 5 souffrira d’un trouble psychique au cours de sa vie. Et pourtant, le dépistage reste insuffisant, et la parole encore freinée par la peur du jugement.

Mieux connaître ces réalités, c’est déjà commencer à mieux prendre soin.

Le stress et nos états mentaux fragiles ne tombent pas du ciel. Ils s’expliquent.

Nous vivons dans une société de l’épuisement, en mutation, individualiste et en perte de sens. Accélération permanente, hyper-connexion aux écrans, surinformation, pression de performance… … et déconnexion de soi, des autres et de la nature.

On travaille trop, on dort peu, on mange vite, on ne respire plus. Et tout ça dans un climat anxiogène : crise climatique, incertitudes économiques, tensions politiques.

En entreprise ? Même tableau : injonctions contradictoires, surcharge mentale, manque de sens.

Bref : un terreau parfait pour le burnout.

Et le burnout, alors ?

Le burnout, ce n’est pas juste « être fatigué » ou « en avoir marre ». C’est un épuisement total, physique, émotionnel et mental, causé par un stress chronique prolongé, souvent lié au travail. Ce n’est pas une fragilité individuelle. C’est une conséquence logique d’un environnement qui pousse à l’excès, sans espaces de récupération.

Ça s’installe par petites couches, souvent sans bruit :

·       On dort mal.

·       On se sent vide, irritable, détaché.

·       On perd le goût, même pour ce qu’on aimait.

·       On se sent incapable, inutile, isolé.

Le burnout, c’est quand on continue à donner… alors qu’on n’a déjà plus rien à offrir. Et souvent, on ne s’arrête que lorsqu’on s’écroule.

Il est donc essentiel d’apprendre à reconnaître les signaux, chez soi et chez les autres.

Je vous propose un mini autodiagnostic en dessous ! Juste pour voir si c’est le moment de lever le pied et de se faire accompagner.

Sortir de nos systèmes d’épuisement

L’épuisement ne vient pas seulement de l’extérieur et de ses pressions. Il est aussi intériorisé.

Dans mes formations en gestion du stress, nous travaillons beaucoup sur nos croyances. On se rend vite compte que notre 1er stresseur, c’est …nous même ! ou plutôt nos pensées !

Foutu mental !

On a grandi avec des croyances profondes, parfois invisibles, qui nous poussent à en faire trop, à ne jamais s’arrêter, à tout prendre sur soi. Ces croyances, bien ancrées, nous enferment dans des logiques de sur-adaptation, de perfectionnisme ou de sacrifice.

Quelques-unes qu’on croise (trop) souvent :

·       « Je dois être utile pour mériter ma place. »

·       « Si je ralentis, je prends du retard »

·       « Si je dis non, je suis égoïste. »

·       « Si je demande de l’aide, je suis faible et peu professionnel.le »

·       «  Faire des pauses, se reposer, c’est être fainéant »

·       « Si je vais bien, c’est que je n’ai pas travaillé assez dur. »

Ces récits intérieurs forment des croyances limitantes. Elles nous tiennent à distance de nos besoins réels. Elles fabriquent de la tension, de la culpabilité, du sur-engagement… et du stress chronique.

Sortir de ces systèmes, c’est un acte de lucidité et de liberté. Et ça peut tout changer.

Pas facile bien sûr, car la plupart des cultures d’entreprises valorisent et nourrissent le plus souvent ces croyances ou ceux qui sont dans ces systèmes d’hyper-poductivité…au détriment de leur santé. Il faut donc se faire accompagner pour sortit de nos systèmes : formation, coaching, psychothérapies etc…

Une bonne santé mentale passe aussi par un travail sur soi, profond.

Et puis des fois, c’est notre chimie interne qui pose soucis, et là, l’aide d’un psychiatre et de médicaments peuvent aussi être une solution.

Dans tous les cas, ne restez pas seuls, demandez de l’aide.

Se former aux premiers secours en santé mentale : un levier puissant

On sait tous comment réagir face à un saignement ou un malaise. Mais que faire face à quelqu’un qui s’effondre en larmes ? Qui n’arrive plus à se lever ? Qui parle d’en finir ?

La formation aux Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) permet de :

·       repérer les signaux d’alerte,

·       écouter sans jugement,

·       orienter vers les bonnes ressources,

·       mieux comprendre les troubles (burnout, dépression, anxiété, etc.).

Parce que savoir quoi dire ou ne pas dire peut parfois faire toute la différence.

Parlons aussi des RPS — et de la responsabilité de l’entreprise

Les Risques Psychosociaux (ou RPS) ne sont pas des fatalités. Ce sont des facteurs de stress, de mal-être, d’épuisement, bien identifiés : surcharge de travail, manque de reconnaissance, conflits de valeurs, flou des rôles, isolement…

Et ils ne concernent pas que l’individu. Ils engagent aussi la responsabilité de l’organisation.

L’entreprise a un rôle essentiel à jouer pour :

· sensibiliser les collaborateurs aux effets du stress,

· former les managers à se préserver et à prendre soin de leurs équipes,

·       créer une culture d’écoute et de vigilance partagée,

·       repérer les signaux faibles avant qu’il ne soit trop tard.

La prévention des RPS, ce n’est pas du confort. C’est de l’intelligence humaine, collective et organisationnelle.

Les entreprises ont une forte responsabilité sur ces sujets, et des obligations légales. Formation et ateliers care, médecin et psychologue du travail, plan de prévention etc…

N’hésitez pas à demander à vos RH de l’informations sur les actions mise en place.

Bonne nouvelle : on peut apprendre à se réguler.

Il existe une philosophie, celle du care — prendre soin, qui peut nous aider à soigner notre monde malade et notamment notre rapport au travail.

D’abord, retrouver un rapport sain au temps ! Le temps est devenu un des premiers stresseurs. Cela a même un nom, le « chrono-stress » : tout va trop vite, on n’a pas le temps de tout faire, on court, la pression monte. Il faut donc redevenir maître de son temps. Ralentir, respirer, s’écouter, poser des limites. Je vous parlais d’ailleurs du temps dans une mes premières newsletter « Le temps ce salaud ! », à (re)découvrir.

Apprendre à réguler son stress. Car le stress ne disparaîtra jamais, mais on peut apprendre à le calmer. Pourquoi c’est essentiel ? Parce qu’un cerveau stressé est un cerveau qui fonctionne mal. On ne mémorise plus, on ne se concentre plus, on n’est plus empathique. On n’est plus vraiment présent.

Non seulement le stress chronique nous rend malade, mais il nous amenuise.

Apprendre à le calmer c’est retrouver son plein potentiel. Il existe des outils pour retrouver de la régulation, de l’énergie, de la clarté ! Respirer, se centrer, être en silence, aller dans la nature. Applications et programmes de respiration et méditation, cours de yoga, de sophrologie etc…il existe des aides précieuses pour prendre soin du système nerveux ! Allez explorer ! Et la encore, faites vous accompagner !

Apprendre à gérer son énergie dans le temps. Recharger les batteries, focaliser l’énergie là où c’est juste pour soi, se rebooster, connaitre ses ressources et écouter le corps… !! c’est toujours lui le juge de paix !

C’est ça le secret, la reconnexion au CORPS ! il sait ce qui est juste pour vous.

Mini-kit de récupération mentale

3 gestes simples pour apaiser le système nerveux :

1.     Respiration de cohérence cardiaque — 6 respirations/min pendant 5 minutes (je compte 5 secondes à l’inspiration, 5 secondes à l’expiration).

2.     Micro-déconnexion — 1h sans téléphone par jour

3.     Ancrage express — Pieds au sol, dos droit, respirez, 1 min de silence

Vous testez ? Je vous donne plein de resources gratuites ici

 

Mini-test : suis-je en burnout ?

Voici quelques questions simples pour vous aider à repérer un éventuel état d’épuisement :

·       Ressentez-vous une fatigue intense qui ne passe pas, même après le repos ?

·       Avez-vous perdu tout enthousiasme pour votre travail (ou ce qui vous motivait) ?

·       Avez-vous du mal à vous concentrer ou à prendre des décisions ?

·       Vous sentez-vous irritable, détaché·e, vidé·e ?

·       Avez-vous des douleurs physiques inexpliquées, des troubles du sommeil, une baisse d’immunité ?

Si vous avez répondu « oui » à plusieurs de ces questions, il est peut-être temps de lever le pied, d’en parler autour de vous — consultez un professionnel : medecin, psychologue, thérapeute, coach en gestion du stress etc.

Ce que nous vivons n’est pas une crise individuelle. C’est un appel à repenser en profondeur notre manière de travailler, de nous organiser, de prendre soin — de nous, et des autres.

Il ne s’agit pas d’ajouter une couche de bien-être en plus. Il s’agit de redonner une place au vivant, à la respiration, au lien. Et cela commence souvent… par une simple prise de conscience.

Merci de faire partie de celles et ceux qui veulent changer les choses. Même à petits pas.

Prenez soin de vous et de votre santé mentale

Alice

Ressources pour aller plus loin

SENSIBILISER

LireConférence d’une société de l’épuisement à ne société du CARE – extrait, alice vivian 2025

FORMATIONS ENTREPRISE MOJOM

 

 

Une retraite au vert pour RALENTIR !

 

     Formation Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) : pour mieux écouter, soutenir, orienter

Les suivre ici PREMIERS SECOURS EN SANTE MENTALE FRANCE (PSSM FRANCE)

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Un peu de lecture pour mieux comprendre

 

Bravo Celine Mas pour ce roman qui sensibilise au sujet brulant du burnout

Dr Hugo Baup rend le sujet accessible avec ce guide pratique :

 

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Selection de podcast sur la santé mentale

– Je vois quelqu’un

Bienvenue dans Je vois quelqu’un , le podcast qui raconte des histoires de thérapie. https://podcast.ausha.co/je-vois-quelqu-un-le-podcast

ping Alexandra CAUCHARD

– Vide ton sac

Créé par l’association Nightline France, le podcast « Vide Ton Sac » recueille depuis 2020 des témoignages sur la santé mentale des jeunes. Portraits de bénévoles, de volontaires, d’acteurs du champ de la santé mentale : l’idée de ce projet est de parler de tout ce qui touche à la santé mentale et à la vie étudiante, sans tabou. >>> Disponible sur Spotify

– Kaavan

Toutes les deux semaines, Kaavan reçoit des personnalités, des experts et des anonymes qui échangent et partagent autour de sujets variés, en lien avec la santé mentale. Ils présentent leur vécu, donnent des conseils et expliquent comment ils se sentent aujourd’hui. Le podcast Kaavan lancé en 2024 est proposé par Santé Psy Etudiant, le dispositif du gouvernement pour l’accompagnement psychologique des étudiants. >>>Choisir ma plateforme d’écoute

– Apprendre à aider

Apprendre à aider est le podcast sur le secourisme en santé mentale, de PSSM Formation France. Chaque épisode aborde un trouble psychique en mêlant témoignages de secouristes, histoires de vie et conseils de professionnels de santé. Un nouvel épisode à découvrir chaque dernier vendredi du mois. >>> Découvrir les épisodes disponibles

– Folie Douce

Pourquoi, quand on nous demande si ça va, la seule bonne réponse est oui ? Pourquoi personne ne dit qu’il est suivi par un psy, pourquoi ça reste honteux de traverser une dépression, de souffrir de troubles psychiques ou d’addictions ? Pourquoi la santé mentale continue d’être aussi tabou ? Depuis début 2024, le podcast Folie Douce diffuse deux fois par mois des interviews de personnalités pour libérer la parole sur la santé mentale. Par la super Lauren Bastide >>> Disponible sur Spotify, Deezer et Apple Podcasts

– Encore heureux

Parce que la santé mentale, c’est mieux quand on en parle. Le podcast Encore heureux vous donne rendez-vous tous les 15 jours pour un épisode orienté self care et santé mentale. merci Camille Teste >>> Un podcast Binge audio.

Les applications pour retrouver du calme

 

mais aussi Serenity, RespiRelax...

Se faire soutenir : le programme « Mon soutien psy »

Vous souffrez de troubles anxieux ou de troubles dépressifs ? De troubles du comportement alimentaire ? Vous souhaitez consulter un psychologue ?

Vous pouvez, avec le dispositif « Mon soutien psy », bénéficier duremboursement de douze séances d’accompagnement psychologique par an.

Ces douze séances comprennent une séance d’évaluation en présentiel, puis jusqu’à onze séances de suivi.

Pour les étudiants, Mon soutien psy est cumulable avec Santé Psy étudiant.

Mon soutien psy a permis à près 587 000 patients d’accéder à des soins en santé mentale depuis son lancement en 2022  Le nombre de nouveaux assurés ayant bénéficié du dispositif a quasiment doublé en comparant la fin des années 2023 et 2024.

Mon soutien psy, comment ça marche ?

Il n’est plus indispensable de disposer d’une prescription médicale pour bénéficier du dispositif.

Pour bénéficier de ce dispositif, il faut :

• • être âgé d’au moins 3 ans et présenter des troubles légers à modérés(anxiété, déprime, angoisse, problème de consommation de tabac, alcool ou cannabis, trouble du comportement alimentaire),

• • s’adresser à un psychologue partenaire de l’Assurance Maladie via l’annuaire disponible sur ameli.fr .

Début avril 2025, l’Assurance Maladie compte près de 5 500 psychologues partenaires répartis sur l’ensemble du territoire français.

Signer l’appel pour préparer les étudiants au monde du travail et aux sujets de santé mentale

Nous n’avons pas, ou peu, été préparés aux difficultés du monde du travail.Mais il n’est pas trop tard pour celles & ceux qui prennent la relève. Mouvement T veut convaincre les écoles et les universités de faire leur part.Le monde du travail peut être + heureux et + vertueux. Et l’enseignement supérieur a son rôle à jouer En tant qu’anciens et alumni, nous pouvons exercer notre influence.Et si on réussit, ça peut sauver des vies. Nous sommes déjà 200 signataires. Rejoignez-nous et relayez ce post.Objectif : 1000 signatures. (Et la disparition du burn-out à moyen terme bien entendu)Signer l’appel : https://rb.gy/33v5pu

signée notamment par Alexandre Jost de la La Fabrique Spinoza Joséphine Bouchez de Ticket for Change Solenn Thomas d Eklore Alizée Lozac’hmeur de makesense et bien d ‘autres acteurs du changement

Vous souhaitez initier une démarche de care dans votre entreprise ? Je peux vous accompagner avec des formations, conférences ou ateliers sur-mesure. Parce que prendre soin, ce n’est pas un luxe. C’est une urgence et une nécessité.