Notre alimentation, la façon dont nous produisons, transformons et consommons les aliments, affecte notre santé mais aussi notre planète. En modifiant nos comportements et nos habitudes, nous pouvons améliorer l’impact sur notre alimentation.
Une alimentation plus saine pour tous
La faim et la malnutrition ont atteint des niveaux critiques dans le monde, les systèmes alimentaires existants ne permettent pas de nourrir correctement et durablement des milliards de personnes. Selon la FAO (L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) « Plus de 3 milliards de personnes (près de 40% de la population mondiale) ne peut pas se permettre une alimentation saine. », tandis que le surpoids et l’obésité ne cessent d’augmenter à l’échelle de la planète. Face à ce constat, il est impératif de modifier la façon dont nous produisons, transformons et consommons les aliments.
C’est d’ailleurs dans cette optique que chaque 16 octobre, la FAO célèbre la Journée mondiale de l’alimentation qui rassemble des centaines d’évènements et d’activités et qui réunit gouvernements entreprises, ONG médias et grand public. Cette journée a pour but de sensibiliser l’opinion tout en incitant à l’action au profit des populations victimes de la faim et en faveur d’une alimentation plus saine pour tous.
Vers un système agroalimentaire durable
Nous sommes des parties intégrantes du système agroalimentaire ; avec notre façon de nous nourrir, de cuisiner, de préparer et même de conserver les aliments, nous participons à ce système. Changer notre alimentation c’est aussi transformer les systèmes alimentaires pour que la sécurité alimentaire, une meilleure nutrition et une alimentation saine et abordable soient une réalité pour tous.
Un système agroalimentaire durable est un système qui dispose d’un ensemble d’aliments suffisants, sains et nutritifs, dans lequel tout le monde mange à sa faim et personne ne souffre de malnutrition. Il offre une sécurité alimentaire et une source de nutrition pour tous, sans compromettre les bases économiques, sociales et environnementales, pour les générations futures. De ce fait, les systèmes agroalimentaires durables permettent une amélioration de la production, une amélioration de la nutrition, une amélioration de l’environnement et une amélioration des conditions de vie pour tous*.
6 conseils pour mieux manger pour soi et pour la planète
Diminuer ses portions
Opter pour une alimentation variée, équilibrée, apprendre à bien se nourrir, sans excès en diminuant ses portions pour lutter contre l’obésité et le gaspillage alimentaire.
Consommer des fruits et légumes de saison si possible issus de l’agriculture biologique
Privilégier des produits de saisonniers permet d’éviter les importations par des moyens très polluant pour la plupart (Avion, bateau ou camion réfrigérés) ainsi que l’utilisation de pesticides pour les conserver, qui sont un désastre pour la biodiversité.
Diminuer sa consommation de produits d’origine animale
L’idée est de réduire l’empreinte écologique de son alimentation, en diminuant ses portions de viande : pas besoin de devenir nécessairement végétarien, mangez-en moins mais de bonne qualité, et d’intégrer des protéines végétales à vos repas sans viande (légumineuses, oléagineux…)
Penser à l’agriculture urbaine
Du potager, aux balcons, jusqu’à même son bureau il est possible de cultiver ses propres végétaux. Ce type de production permet non seulement de consommer des produits frais et locaux, mais également de réduire la pollution atmosphérique ainsi que les émissions en CO2 et en carbone.
Consommer des fruits et légumes moches !
Souvent invendus, car non standards, ces produits pourtant propres à la consommation, font partie de 1,2 millions de nourriture jetée encore consommable.
Lutter contre le gaspillage alimentaire
En France, nous jetons environ 20 kg de nourriture par an et par habitant. Pour l’éviter, il faut penser à adapter ses courses à ses besoins réels, en prévoyant une liste des produits dont nous avons besoin, pour éviter d’acheter des aliments que l’on ne va pas forcément consommer, et cuisiner les restes.
*Source : Site de la FAO, Nations Unies Sommet sur les systèmes alimentaires
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